Retour de Choquequirao, jour 5

Lever à 5 h. Nous partons de bonne heure, évitant ainsi le soleil pour la dernière montée. Nous laissons les mules et notre muletier à Cachora. Les taxis nous mènent au bord de la route où nous attendons qu’un bus veuille bien s’arrêter. Celui qui s’arrête pour nous est une poubelle. Les passagers jettent leurs détritus dans l’allée ou par la fenêtre. Il y a toutes sortes de bouteilles remplies de jus de pommes dans le couloir, mais ce n’est probablement pas du jus de pommes. Comme c’est un bus qui s’est arrêté pour nous, forcément il s’arrête souvent. De nombreux vendeurs ambulants montent et les passagers achètent de la bouffe, ce qui ajoute d’autres déchets. Nous arrivons cependant à bon port et aucun des autres passagers ne s’est plaint de l’odeur des randonneurs dont certains ne se sont pas lavés depuis 5 jours (non, ce n’est pas nous, on a pris la douche froide le 2eme soir). Arrivés à l’hôtel, il nous faut attendre 1 heure que le réservoir d’eau se remplisse avant de prendre une douche (normalement elle était chaude, mais j’ai dû changer de douche en cours de savonnage, because l’eau sortait toute froide…)

Bilan : Nous sommes enchantés d’avoir fait ce trek, même s’il est très demandant. Comme beaucoup de ruines Inca, ce n’est pas tant l’architecture que l’environnement dans lequel se situent les ruines qui est beau. Nous sommes heureux également d’avoir visité ces ruines avant que le gouvernement Péruvien n’en fasse un autre Machu Picchu.